Première expérience du 42,195 : l’ascenseur émotionnel !

C’est avec un temps idéal que nous sommes sur la ligne de départ du marathon Poitiers-Futuroscope avec Damien. Manu et Étienne sont également là pour s’éclater sur le semi, sans oublier Christine  pour les encouragements. Ce n’est pas avec 100% de confiance que je vais m’élancer, à cause d’une douleur à un mollet qui me tient depuis une semaine. Elle ne me lâchera d’ailleurs à aucun moment.

Let’s Go! Les premiers kilomètres se font collés serrés avec la foule de coureurs, ils donnent chaud tous ces gens… Impec, 5 minutes plus tard il tombe quelques gouttes , mais la pluie cesse… Le passage en ville se fait super bien, ça passe tout seul à notre allure marathon – enfin la mienne –  soit déjà une bonne quinzaine de kilomètres d’enquillés et jusqu’au 21ème ça va !

Jusqu’au 28ème je suis mon mentor à un rythme qui me va toujours bien mais, j’ai déjà moins envie de discuter….. 29…. 30ème….. là je rentre dans l’inconnu et je me dis que c’est le début de la galère. Une portion du circuit où il ne se passe pas grand-chose, pas vraiment de distraction sur le bord de la route! Du coup, je continue à une allure légèrement plus faible… Heureusement, on reçoit des encouragements un peu plus loin, très précieux, qui remontent le moral des troupes… pas pour longtemps.

A l’attaque du 35 ou 36ème peut être, l’allure a encore diminuée. Je demande à Damien de marcher, puis de reprendre, puis de marcher à nouveau avec moi, je regarde ma montre tous les 200 mètres,  j’en ai plein le cul ! Voilà ce que je me dit à 5 kilomètres de l’arrivée. Mental plus vraiment au top, j’ai des jambes qui n’avancent plus, mais Damien est là, il me soutient. C’est grâce à toi mon cher Damien que j’arrive en courant à cette ligne d’arrivée tant attendue en 4h28min26. Entre très grande souffrance et bonheur immense, je fonds en larmes…Merci Damien, mon coach, mon gourou !!